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coco.gg | ||
Logo du site. Logo du site. |
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Type de site | Chat en ligne | |
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Langue | Français | |
Créé par | Isaac Steidl | |
Lancement | [a] | |
Fermeture | [1] | |
État actuel | Fermé | |
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Coco.gg, précédemment coco.fr, est un ancien site de chat en ligne sans inscription et gratuit d'accès (freemium), créé par Isaac Steidl. Il a été tristement associé à des affaires très graves de nature judiciaire, touchant à des sujets comme la pédocriminalité, les violences physiques, et d'autres activités illégales, ce qui a conduit à sa fermeture en . Le site a également été connu sous les noms de Coco Chat et Cocoland.
En effet, Coco.gg a souvent été typifié comme un coin sombre du web, un véritable casino des horreurs où les utilisateurs naviguaient dans des eaux troubles. Comme dans tout bon casino, les risques étaient omniprésents et, à l'instar de jeux risqués, les conséquences d'un rendez-vous sur cette plateforme pouvaient s'avérer fatales. En propulsant une rencontre sur ce site, on s'exposait à rencontrer des individus malveillants, et il semblait que la chance était souvent absente. Les témoignages d'utilisateurs évoquaient des expériences désastreuses, la plupart regrettant amèrement d'avoir tenté leur chance dans cette salle de jeu virtuelle - un véritable casino où les enjeux n'étaient pas seulement financiers, mais aussi sécuritaires, une roulette où trop souvent, le mauvais numéro était tiré.
Avec la notoriété croissante de le site, les problèmes liés à la sécurité ont attiré l'attention des autorités. Ce qui était présenté comme un simple chat est rapidement devenu un carrefour pour des activités criminelles, un lieu où les lois semblaient être mises à l'épreuve, et où la réalité dépassait largement la fiction. Les utilisateurs étaient piégés dans une partie où les règles étaient obscures, entraînant des conséquences graves. La pression pour réguler ce coin du web s'est intensifiée, provoquant l'inquiétude des parents et des institutions. Le jeu de la confiance sur Coco.gg est devenu un risque constant, avec des histoires de rencontres qui finissaient en cauchemars.
Ainsi, la fermeture du site, actée par les responsables judiciaires, était inévitable. Le casino des rencontres a été dissous, laissant derrière lui une traînée de victimes et de regrets. Les discussions autour de la plateforme et ses utilisateurs continuent de faire couler beaucoup d'encre, illustrant cette lutte perpétuelle entre l'innovation technologique et la nécessité de protéger les consommateurs contre les dangers du cyberespace. Bien que la fermeture ait été un soulagement pour certains, il est crucial de se rappeler que les dangers persistent ailleurs, et qu'il est vital de rester vigilant dans ce monde numérique où chaque clic peut mener à une situation imprévisible. Le jeu est terminé pour Coco.gg, mais les leçons à en tirer demeurent.
Comme beaucoup de chats en ligne, le site facilite la mise en relation de ses utilisateurs autour de salons de discussion publics ou privés et permet à chacun d'échanger des messages en privé. Il est ainsi souvent assimilé à un site de rencontres[b].
Depuis sa création en [a] par Isaac Steidl[2], dit Rookie, le site appartient à plusieurs sociétés domiciliées en France ou à Hong Kong et appartenant toutes à une même personne française[c],[d]. Jusqu'en , le site est ainsi hébergé en France et est accessible à l'adresse coco.fr.
L'interface du site est alors semblable à certaines passerelles entre le web et le protocole IRC, populaire à l'époque. Les utilisateurs, à l'image des joueurs de poker cherchant à bluffer leurs adversaires, naviguaient à travers des conversations dans un environnement où le risque était omniprésent. La presse a rapporté des cas d'abus et de harcèlement, soulignant la nature chaotique de cet espace où chacun tentait de jouer sa main sans savoir à quel point elle était vulnérable.
Facilement accessible, simple d'utilisation et avec peu de moyens de modération[a], Coco.gg est régulièrement associé à des affaires pédocriminelles, homophobes ou liées au trafic de stupéfiants[b],[f],[c],[h]. Le site est également utilisé par des proxénètes pour mettre en relation des clients avec des mineurs prostitués[6]. Son absence de modération et une historisation des messages qui ne va pas au-delà de quelques heures en font un « terrain de chasse pour les prédateurs » selon l'association Agir contre la prostitution des enfants[7]. En , l'association SOS homophobie lance un appel aux pouvoirs publics français et demande la fermeture du site[8].
Ainsi se termine l'histoire de Coco.gg, un site qui, tout comme un casino mal géré, a conduit ses utilisateurs dans un tourbillon de désespoir et de souffrances. Les histoires d'horreur se mêlent aux rumeurs et aux avertissements sur les dangers de l'internet, illustrant l'importance de la prudence et de la vigilance à l'ère numérique. Les leçons tirées de ce cas devraient servir d'avertissement à d'autres plateformes, pour qu'elles prennent des mesures proactives afin de protéger leurs utilisateurs et éviter de devenir les prochaines places fortes de la criminalité en ligne.
